Le xylophone : instrument de musique africain

Le xylophone – du grec xulon, bois – est un instrument composé d’une série de lames de bois accordées que l’on frappe à l’aide de mailloches. Sous ses formes les plus primitives, le xylophone ne se rencontre plus guère qu’en Afrique où il s’est développé en-dehors de toute influence extérieure. Il connaît des appellations diverses, propres à chaque langue :

  • bala (Guinée) ;
  • balangui (Sierra Leone) ;
  • ambira (Éthiopie) ;
  • akadinda et amadinda (Ouganda) ;
  • kalamba, ilimba, dimba, madimba (Zaïre) ;
  • dipela et m’bila (Afrique du Sud), etc.
Xylophone
Un xylophone : instrument de musique originaire d’Afrique

En Afrique, on trouve encore le xylophone sous toutes les formes sous lesquelles il a évolué :

  • xylophone sur fosse (1) : des planches sont posées en travers d’une fosse creusée dans la terre qui sert de résonateur ; le musicien est assis sur le bord de la fosse.
  • xylophone sur jambes (2) : les lames sont posées transversalement sur les jambes allongées du musicien, assis sur le sol.
  • xylophone sur bûche (4) : les lames sont placées sur deux bûches parallèles posées à terre.
  • xylophone sur cadre (3) : les lames sont posées sur un support en bois, de forme rectangulaire, et chaque lame repose sur un résonateur accordé à la même hauteur.
  • Le xylophone américain, la marimba, instrument national du Guatemela, est d’origine africaine.

Les xylophones sont présents dans les ensembles instrumentaux d’Asie : ronad-ek de Thaïlande, roneat du Cambodge, gambang kayu de Java, saron du gamelan javanais, gender de Bali et de Java.

Le xylophone : instrument de musique africain